Alors qu’un typhon menace la baie de Hong Kong, un trio de braqueuses un peu barrées (la Clown, la Brune et la Bombe) a investi la cave à vin la plus sécurisée au monde, installée dans d’anciens bunkers de l’armée anglaise et protégée par un système high tech soit disant inviolable. Et tandis que le trio retient en otage l’impressionnante collection millésimée, estimée à 350 millions de dollars, la brigade de Jackie Thran encercle la cave et s’interroge : qui sont les braqueuses, comment sont-elles entrées, que veulent-elles et comment les déloger ?
Malgré les bonnes intentions du récit, le défi littéraire affiché (la revisite du huis-clos, la parodie des films de braquage, le ton censément féministe), les références et clins d’œil malicieux (le rat Illiad, le propriétaire de la cave dénommé Coetzer) et la brièveté du texte (105 pages), on s’ennuie. Un ratage donc.
« Coetzer déglutit et laisse une rétro-olfaction envahir sa cloison nasale, son palais et sa gorge.
– C’est une très belle cuvée. Il est possible que ce soit mon dernier verre, mais je le trouve magnifique. On devrait toujours boire comme ça.
– Comment ? demande la Bombe.
– Je ne sais pas. Conscient. Nu. Dévalisé. » (p. 67)
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⛔ Céline Minard, Bacchantes, éditions Payot & Rivages, 2019, 105 pages, 13,50 €.
Du même auteur : So long, Luise & Faillir être flingué.
Ça a le mérite d’être clair ! J’ai adoré Faillir être flingué, premier roman que j’ai lu de cette autrice, puis Le grand jeu m’a laissée très perplexe, je n’en ai compris ni le sens ni le but… donc, je passe, en ce qui concerne celui-ci.
J’ai moi aussi adoré « Faillir être flingué » et beaucoup aimé « So long, Luise »… Et donc, grosse déception avec celui-ci. Je n’ai pas trop compris ni le sens ni le but non plus.
Pareil, j’ai lu, sans trop comprendre. Pourtant l’auteur demeure intéressante mais je préfère d’autres titres
Bon, j’ai peut-être été un peu sévère parce qu’en fait j’ai bien aimé les personnages des braqueuses un peu dingues, mais je n’ai pas compris la finalité de la chose…
Le vin était donc meilleur que cette lecture ?
Sans conteste ! 😀
Bon, au moins c’est clair…je m’en tiendrai, quand j’aurai le temps de la lire, à Faillir être.. 😉
Oui, oui, « Faillir… », IL FAUT !!! 😉